Référence H19
Guillaume Petitpas

Le premier bulletin de « Le Foyer paroissial » a été publié le 1er janvier 1924. Émile SASCO était un homme reconnu. Il a fait beaucoup pour rassembler, préserver et établir les archives locales à Saint-Pierre et Miquelon. Il est mort le 19 août 1944, sa biographie est une préface à la réédition de 1970 de sa publication de travail intitulée « Un peu de notre histoire ». L’Arche Musée et Archives de la Collectivité Territoriale de Saint-Pierre et Miquelon a cette collection d’Émile SASCO en ligne. Voici deux extraits de celui-ci. Il s’agit du sort de Guillaume Petitpas qui s’est enfui à Saint-Pierre-et-Miquelon après le traité de Paris de 1763 :

Foyer paroissial, N° 22 : octobre 1925, pages 170-171.
Extrait (pdf page 28):
Quel fut le sort de ces familles à la capitulation de Louisbourg ? Il est probable que les vieux, très avancés en âge, étaient morts ; mais que devinrent leurs enfants ? Comme des milliers de leurs compatriotes, furent-ils conduits en France ou en Angleterre ? C’est possible ; cependant il peut fort bien se faire qu’ils réussirent à gagner l’île St-Jean (Île du Prince Édouard) en attendant une nouvelle exode provoquée par les Anglais.

Quoi qu’il en soit de la triste odyssée de ces malheureux, nous ne retrouvons, en 1766, à Miquelon, que trois garçons de Jean Coste : François Pierre et Jean ; un des garçons de la veuve Petitpas, Guillaume, alors âgé de 29 ans et François Boy, 31 ans, avec sa femme Françoise Desaleur.

Ci-dessus traduction libre : What was the fate of these families at the capitulation of Louisbourg? It’s likely that the old, very advanced in age, were dead; but what became of their children? Like thousands of their compatriots, were they taken to France or England? It's possible, however, it may well be that they succeeded in reaching l’île St-Jean (Prince Edward Island) while awaiting a new exodus provoked by the English.

Whatever the sad odyssey of these unfortunates, we do find, in 1766, in Miquelon, only three boys of Jean Coste: François Pierre and Jean; one of Widow Petitpas' boys, Guillaume, then 29, and François Boy, 31, with his wife Françoise Desaleur.

Foyer paroissial, N° 27 : mars-avril 1926, pages 51-52.
Extrait (pdf page 35):
Quelle fut l’odyssée de ces famille lorsque les Anglais, chassant, pourchassant les malheureux colons, eurent fait de l'île du Cap Breton et de l’île Saint-Jean une deuxième et une troisième Acadie ? Dieu le sait ! Disons seulement qu’en 1764, un seul Petitpas, Guillaume, l’un des fils de Barthélemy, arriva à Miquelon avec sa femme, née Marguerite Saux, du petit Degras. La première naissance est enregistrée l’année suivante, celle de Magdeleine ; puis suivent : Jean-Baptiste, en 1768, marié en 1791 ou 1792 avec Marie Vigneau ; François, en 1770 et Paul en 1772.

Survient la guerre de l’Indépendance. Nous sommes dépossédés encore une fois de Saint-Pierre et Miquelon. La population est embarquée pour la France ; et Guillaume Petitpas et sa famille sont dirigés sur La Rochelle où vient au monde le cinquième enfant, Pierre en 1783. En 1785, les Petitpas étant de retour à Miquelon, le sixième enfant arrive qui reçoit le nom de Louis.

Ci-dessus traduction libre : What was the odyssey of these families when the English, hunting, chasing the unhappy settlers would have made Cape Breton Island and l’île St-Jean a second and a third Acadia? God knows that! Let’s just say that in 1764, only one Petitpas, Guillaume, one of Barthélemy’s sons, arrived in Miquelon with his wife, née Marguerite Saux, of Petit Degras. The first birth is registered the following year, that of Magdeleine; then followed: Jean-Baptiste, in 1768, married in 1791 or 1792 to Marie Vigneau; François in 1770 and Paul in 1772.

The War of Independence comes. We are again dispossessed of Saint-Pierre et Miquelon. The population is on board to France; and Guillaume Petitpas and his family are headed to La Rochelle where the fifth child, Pierre is born in 1783. In 1785, the Petitpas being back in Miquelon, the sixth child arrives who receives the name of Louis.

Au cours de cette recherche, peu de choses ont été découvertes ou trouvées sur le sort des frères et sœurs de Guillaume Petitpas. La guerre de sept ans a pris fin avec la signature du Traité de Paris de 1763. Ce moment et ces événements ont été un facteur important en ce qui concerne leur localisation et leur bien-être. En 1763, Madeleine Petitpas aurait eu environ 46 ans, Joseph Petitpas 40, Jean Petitpas 35, Pierre Petitpas 32, Claude Petitpas 29, Pelagie Petitpas 25 et Paul Petitpas 23.

Cependant, il existe des informations valables selon le jeune frère de Guillaume Petitpas, Paul Petitpas. Il semble qu'à un jeune âge, il a été capturé et exilé par les Britanniques. Le voyage de 1752 de Sr De La Roque impliquait un recensement de la colonie de l'île Royale (maintenant - l'île du Cap-Breton). Une seule personne nommée Paul Petitpas âgé de 12 ans a été enregistrée. C'était le petit frère de Guillaume Petitpas.

Le site Web Acadian-Cajun Genealogy & History par Tim Hebert a un Paul Petit Pas (Petitpas) (colonne du haut au centre - troisième nom à partir du bas) sur son exil à Bristol page WebH20.

La source de recherche de Tim Hebert provient des articles de Monsieur de La Rochette. Ses renseignements ci-dessus sur Paul Petitpas peuvent probablement être trouvés à BAC sur microfilm - page Web Acadiens - Monsieur de La Rochette, 1755-1787, (MG 18 F14, vol. 1 p. 388-429 and vol. 2, p. 427-429) Listes d'Acadiens et des prisonniers de guerre.

Aussi, le recensement de 1752 par Sr De La Roque ne montre qu'une seule personne du nom de Pierre Petitpas âgée de 21 ans. Il était le frère aîné de Guillaume et Paul Petitpas. Le registre des archives vue 344H18c de l'hôpital royal de Rochefort France nous apprend qu'un matelot de l'île Royale Pierre Petitpas est décédé le 17 août 1758 :

Hyperlinked excerpt of the register about the death of Pierre Petitpas in 1758

Les Nommés Petitpas
Page d'accueil
http://l.n.p.50webs.com/
Home Page
http://l-n-p.50webs.com/

Je me souviens - I remember